" Notre adhésion à l’action de l’arbre suppose une interprétation différente de la réalité. Cette condition nous projette dans un imaginaire nouveau, plein de formes et de sensations inhabituelles.
Si une des fonctions de l’art est la relecture permanente de la réalité, transformer la conception du temps nous offre la possibilité de revoir et de recréer les conventions du réel et nous permet d’imaginer de nouvelles formes avec de nouvelles valeurs. "
Giuseppe PENONE - Respirer l'ombre
"Lorsqu’on se promène dans les forêts touchées par la tempête de Décembre 1999, il est frappant de voir à quel point certaines traces restent traumatisantes et d’autres se sont en partie «fondues» dans le paysage, offrant un sentiment toujours ambigu, mélange d’attirance et de rejet, de fascination et de crainte.
La série Sculptures veut interroger et refléter cette ambiguïté : attirance pour le côté souvent majestueux de ces objets insolites, esthétiquement très fort, offrant à celui qui se laisse happer par son imagination un monde peuplé de bêtes étranges, de visages, de corps entrelacés ou de sexes ; curiosité pour un monde jusque là inaccessible et pourtant si souvent entrevu dans nombres de contes et légendes, univers des gnomes, des elfes, des êtres magiques ; répulsion de ce rappel perpétuel de la mort, d’un monde perdu, d’un ordre déstabilisé dans lequel il faut reconstruire tous ses repères.
Elle reflète également une nouvelle approche personnelle de l’espace forestier, totalement orientée vers la recherche de ces chablis, qui déterminent à présent un nouveau type de cheminement, focalisant en permanence les sens et l’attention.
La forêt devient une sorte de musée dans lequel on déambule de Sculpture en Sculpture, expérimentant l’espace de et entre chacune d’elles."
Verrières-le-Buisson (91) - Octobre 2000
Si les traces de la tempête de 1999 à l'origine de ce travail, ont depuis longtemps disparues, elles sont régulièrement remplacées par de nouvelles, résultat de la multiplication des tempêtes ou des coups de vent de plus en plus violent, mettant à terre, encore (et de plus en plus souvent) de nombreux arbres tout les ans.
Notre adhésion à l’action de l’arbre suppose une interprétation différente de la réalité. Cette condition nous projette dans un imaginaire nouveau, plein de formes et de sensations inhabituelles.
Si une des fonctions de l’art est la relecture permanente de la réalité, transformer la conception du temps nous offre la possibilité de revoir et de recréer les conventions du réel et nous permet d’imaginer de nouvelles formes avec de nouvelles valeurs. "
Giuseppe PENONE - Respirer l'ombre
Si les traces de la tempête de 1999 à l'origine de ce travail, ont depuis longtemps disparues, elles sont régulièrement remplacées par de nouvelles, résultat de la multiplication des tempêtes ou des coups de vent de plus en plus violent, mettant à terre, encore (et de plus en plus souvent) de nombreux arbres tout les ans.

"Lorsqu’on se promène dans les forêts touchées par la tempête de Décembre 1999, il est frappant de voir à quel point certaines traces restent traumatisantes et d’autres se sont en partie «fondues» dans le paysage, offrant un sentiment toujours ambigu, mélange d’attirance et de rejet, de fascination et de crainte.

La série Sculptures veut interroger et refléter cette ambiguïté : attirance pour le côté souvent majestueux de ces objets insolites, esthétiquement très fort, offrant à celui qui se laisse happer par son imagination un monde peuplé de bêtes étranges, de visages, de corps entrelacés ou de sexes ; curiosité pour un monde jusque là inaccessible et pourtant si souvent entrevu dans nombres de contes et légendes, univers des gnomes, des elfes, des êtres magiques ; répulsion de ce rappel perpétuel de la mort, d’un monde perdu, d’un ordre déstabilisé dans lequel il faut reconstruire tous ses repères.

Elle reflète également une nouvelle approche personnelle de l’espace forestier, totalement orientée vers la recherche de ces chablis, qui déterminent à présent un nouveau type de cheminement, focalisant en permanence les sens et l’attention.
La forêt devient une sorte de musée dans lequel on déambule de Sculpture en Sculpture, expérimentant l’espace de et entre chacune d’elles."
Verrières-le-Buisson (91) - Octobre 2000
